Point de Fuite

Vues de l'installation OTHERWISE IT IS AN ILLUSIONARY DEVICE, 2009 de Florine Leoni.
crédit photo : Sylvain Baumann, 2009
Eva Nielsen, Désert, sérigraphie, acrylique et huile sur toile, 2009, Courtesy Dominique Fiat
Eva Nielsen, A torrents, 2009, sérigraphie, acrylique et huile sur toile, Courtesy Dominique Fiat.
Eva Nielsen, Numance Bouel, 2009, 110 x 170 cm, huile, acrylique et sérigraphie sur toile, Courtesy Dominique Fiat.


Point de Fuite, exposition de Florine Leoni et Eva Nielsen.



http://expositionpointdefuite.blogspot.com/



Point de Fuite, une exposition, une résidence, trois concerts, trois conférences, une performance, des créations radiophoniques, un workshop et des actions d’éducation artistique et culturelle !

Le projet Point de Fuite entend mettre en avant les travaux de deux jeunes artistes, Florine Leoni et Eva Nielsen, lors d’une exposition originale. Elle prendra forme pendant la 9ème édition du Printemps de Septembre – à Toulouse, moment privilégié de découverte des arts plastiques dans la ville, en un lieu d’exposition encore inédit : Permis de Construire.

Situé dans le quartier de la Côte Pavée, ce nouveau lieu de résidence, de production, et de diffusion de l’art contemporain ouvre ses portes à la création internationale avec cette exposition inaugurale.

Florine Leoni vient de réaliser une résidence de plusieurs mois à la fonderie Darling à Montréal. Elle bénéficiera également d’une résidence d’un mois à Permis de Construire afin de réaliser Otherwise It Is an Illusionary Device, installation in-situ convoquant tous nos sens.

Eva Nielsen vient quant à elle d’achever ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Philippe Cognée et de décrocher le prix des Beaux-Arts, association des Amis des Beaux-Arts, sous la direction d'Agnès B et de Thaddeus Ropac. Elle nous proposera ses dernières créations en matière picturale.

Les travaux de ces deux jeunes artistes convoquent une multiplicité de mediums allant de la peinture à l’huile en passant par la méthode reproductive de la sérigraphie mais aussi par l’installation, les constructions architecturées in-situ et la production vidéo. Une telle diversité trouve cependant une cohérence particulière dans la complémentarité de leurs pratiques. Toutes deux partagent un intérêt certain pour l’architecture et l’idée des contraintes de celle-ci sur l’appréhension de l’espace et son influence sur les corps. De cette confrontation entre nouveaux médias et peinture naîtra un véritable questionnement du visiteur quant au pouvoir de l’art de nous interroger sur l’espace qui nous entoure.

Mais Point de fuite, c’est aussi tout un ensemble d’événements, qui auront lieu pendant les quatre semaines d’exposition. Permis de Construire deviendra une plateforme de discussions autour de la création contemporaine avec l’intervention d’artistes, la tenue de plusieurs conférences animées par des universitaires, des artistes plasticiens ainsi que des interventions musicales.

Le blog de l’exposition vous tiendra informé de tous les événements du projet Point de Fuite et vous permettra de suivre jour après jour la création de l’installation de Florine Leoni, pendant sa résidence.



Sur une proposition de Valentine Boé et Elodie Stroecken

Du 24/09 au 22/10/2009

Vernissage le 23 septembre

Permis de Construire, 1 rue Paneboeuf, Toulouse.

Point de Fuite bénéficie du soutien de l’association STartE, du lieu Permis de Construire, du Consulat général de Suisse à Marseille, de Lieu-Commun, des Vignerons de Buzet, de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, de l’association Annexia, du projet Hypertexte, de l’association Call Forth ainsi que de la radio FMR.

Verdure Tour 2009 De la France Mystérieuse

Départ du Verdure Tour à Paris


Suite à la trouvaille du "Guide de la France Mystérieuse", écrit en 1966 par René Alleau, Pierre Fisher et Justin Meekel sont partis pendant plus d'un mois sur les routes de France dans l'espoir de débusquer de nouveaux mystères. Leur périple et leurs rencontres sont formalisés dans des livres édités et distribués tout au long de leur parcours grâce à une Peugeot 205 réaménagée en mini-imprimerie.

Exposition Kawabanga

Laurent Kropf, Athene Galiciadis
Laurent Kropf
Athene Galiciadis 
Athene Galiciadis
Claudia Comte (courtesy de l'artiste et galerie Lucy Mackintosh, Lausanne)
Credit photo : alexandrebarth


Claudia Comte, Athene Galiciadis, Laurent Kropf


La traduction d’une idée implique-t-elle nécessairement une faille, une altération, voire un manque ou au contraire une correspondance entre les langages engagés en traduction est-elle possible? 

La matérialisation du souvenir, de l’histoire et le déplacement d’un médium à un autre est en vérité non pas une restitution de l’idée originale d’un vouloir artistique mais plutôt le résultat d’une croissance, d’une extension de l’idée engagée dans de nouvelles directions. Les œuvres ne restituent pas et ne représentent pas seulement l’intention première mais témoignent d’une expansion symbolique et matérielle dont l’ouverture ne contredit pas l’unité. 

Dans la réalisation plastique et au cours de la mise à l’épreuve de la réalité, l’idée originale grandit, s’enrichit et se nourrit de ces décalages. La disjonction est ce lieu où naissent de nouvelles fictions et où entre en jeu la subjectivité.  

Claudia Comte (Lausanne) utilise comme matériau et répertoire iconographique un passé plus personnel et intime en convoquant notamment des souvenirs liés à l’enfance dont la traduction picturale conjugue à la fois une charge narrative et des formes génériques. 

Athene Galiciadis (Lausanne et Zurich) propose une réflexion sur ces questions liées à la traduction en investissant l’histoire de l’art comme une boîte à outils inépuisable pour modéliser de nouveaux mondes possibles et composer des récits contemporains.

Laurent Kropf (Genève, Lausanne, Renens) et se préoccupe de négociations, de liens, de coexistences entre les différents champs artistiques, entre des bribes d’histoires et l’Histoire, par l’invention d’assemblages nouveaux.



Sur une proposition de pièces_rapportées

Du 7 au 25 juillet 2009

Espace Delrue, 49 Chaussée de la Madeleine, 44000 Nantes

There are more things d'Emmanuel Lagarrigue

Credit photo Emilie Cabanel


Installation lumineuse et sonore présentée dans la cour de l'Hôtel Beaujon (Paris) dans le cadre du Festival Intercambio.

Festival Inter-cambio France Brésil


Albano Afonso, Brigida Baltar, Sandra Cinto, Emmanuel Lagarrigue.



Le Festival d’art contemporain Inter-cambio organise des rencontres entre artistes, historiens d’art, critiques et commissaires d’exposition. Il aborde la contemporanéité dans l’esprit d’un art affranchi, plus encore aujourd’hui, d’une grille de lecture restreinte aux seules idiosyncrasies d’un  territoire  particulier.  Visant  le  dépassement   des  représentations  nationales  en  art contemporain, lesquelles  font  encore de  nos  jours  l’objet des saisons  culturelles  consacrées aux pays étrangers, le Festival Inter-cambio s’inscrit dans un échange immédiat entre deux ou plusieurs  scènes  artistiques  partageant  un espace  commun  en  France,  avant  que cet échange  ne  fasse  l’objet  d’une  autre  édition du  festival dans  le  ou  les  pays  avec  lesquels nous collaborons.

Cette nouvelle édition est consacrée au Brésil et à la France. Les quatre artistes invités interrogent, chacun à leur manière, les enjeux liés à l’identité présumée par la délimitation d’un espace circonscrit. La notion de territoire auquel s’intéressent ces artistes recouvre ici une acception étendue,  dépourvue de limites géopolitiques. Il est conçu comme un endroit  paradoxalement  onirique  et pragmatique.  Mêlant  rêve,  expérience  du  sublime et objectivité,  les  installations  et dispositifs inédits présentés par  Albano    Afonso (Fazendo Estrelas), Brígida  Baltar  et Sandra Cinto (Terres et Cieux)  et Emmanuel  Lagarrigue (There Are More Things) plongent le spectateur dans une expérience que Marcel Duchamp aurait qualifiée de  «métaréaliste».

Que  ce  soit  avec  les  dispositifs  et les  installations  de  Terres  et CieuxFazendo Estrelas ou There are more things, les procédures cartésiennes de perception sont ici mises à plat. En s’intéressant à ces problématiques liées aux enjeux de la perception, les quatre artistes invités à cette édition du Festival Inter-cambio révèlent et prétendent éclipser les limites de notre capacité d’appréhension du réel.

Lire le dossier de presse

Exposition À la limite



Credit photo Emile Ouroumov


Lire le catalogue

Francis Alÿs, Carolina Ariza, Grégoire Bergeret, Philippe Cognée, Geert Goiris, Jérôme Gras, Isabelle Grosse, Thomas Hirschhorn, Pierre Huyghe, Laurent Kropf, Vincent Mauger, Ivan Moudov, Jean-Christophe Norman, Jorge Pedro Núñez, Bertrand Planes, Julien Prévieux, Sophie Ristelhueber.

Interstices, entre­deux, états intermédiaires, A la limite considère la place réelle ou symbolique attribuée à cette ligne imaginaire séparant deux territoires : la frontière. A travers les regards d’artistes contemporains, A la limite construit non pas un avant et un après de cette frontière mais elle en révèle l’épaisseur, le lieu à partir duquel une situation peut basculer.

Les œuvres présentées jouent ainsi sur un fil car elles existent par la tension qu’elles engendrent. L’inframince dévoilé à cette occasion cristallise un instant T, il représente ce moment où une « fission sémantique s’opère » selon l’expression de Marcel Duchamp, et où le mystérieux écart qui se crée est à l’origine d’un renversement. Il décrit des phénomènes qui nous entourent, qui sont partout et que nous ne remarquons pas forcément. L’inframince, selon Duchamp, est cette sorte de différence infime et ultime qui est présente sans pour autant forcer sa manifestation. Incarnant un point d’équilibre, il marque l’état de fragilité extrême et d’instabilité à l’œuvre lors du passage d’un état à un autre.

Lieu de rassemblement des contraires, les choses, les mots, les images, les personnes toujours tendent vers la limite, destination ultime par excellence, car la transgresser signifierait l’arrivée, la fin du voyage. Ils sont finalement attirés par ces états où l’infime se révèle à travers la mise au jour de fissures d’ordres géographique, politique, social, virtuel ou symbolique conditionnant notre relation au monde. L’exercice de la liberté entre nécessairement en jeu par le dépassement ou l’occupation du cadre. Le repérage de ces (dé)limitations participe ici à la création d’œuvres plastiques qui correspondent chacune à une exploration de la limite et d’un territoire esthétique. Elles interrogent les conditions de développement de la pratique artistique et de son exposition.



Ce projet est réalisé par les étudiants de la promotion 2008-2009 du Master 2 Professionnel Sciences et Techniques de l’Exposition », Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, dirigé par Françoise Docquiert. 

Du 2 au 14 mars 2009

Galerie Michel Journiac, 47 rue des Bergers, 75015 Paris.